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lundi, 15 juin 2015 09:00

La protection sociale à vocation complémentaire

Pour comprendre le fonctionnement de la protection sociale à la Française, il est nécessaire de savoir que celle-ci s’articule autour d’une logique bicéphale. En effet depuis que l’Assurance Maladie commence à afficher des signes de faiblesse plus que préoccupants, l’opportunité de se doter d’une couverture sociale complémentaire par le biais notamment d’une mutuelle est apparue sur le territoire hexagonal.

Néanmoins dans un premier temps, il s’agit de s’arrêter quelques instants sur l’Assurance Maladie qui reste l’organisme central de la protection sociale en France. Elle fonctionne sur le fondement d’une logique égalitaire pour l’ensemble des citoyens hexagonaux c’est-à-dire que le niveau des remboursements perçus n’est pas corrélé à celui des cotisations payées dans le cadre professionnel.

Toutefois, le système Français de la protection sociale est actuellement à bout de souffle dans la mesure où les dépenses de santé sont très largement supérieures aux recettes annuellement engrangées par l’Assurance Maladie. Afin d’illustrer cette triste réalité, il suffit d’évoquer le déficit enregistré par la Sécurité Sociale au cours de l’année 2010 dans la mesure où il s’est élevé à 30 milliards d’€uro essentiellement en raison de sa branche Assurance Maladie. Dès lors face à l’envergure des déficits de la protection sociale principale en France, les pouvoirs publics se sont engagés dans une politique d’abaissement des dépenses de santé en dépit des protestations formulées par les assurés sociaux.

C’est pourquoi à la lumière de cette défaillance globale du système de protection sociale obligatoire, l’idée de se doter d’une protection sociale à vocation complémentaire n’est soudainement plus apparue saugrenue voire superflue pour les assurés sociaux. Il s’agit aujourd’hui d’une impérieuse nécessité afin de conserver une couverture sociale décente d’autant plus que les honoraires médicaux connaissent une augmentation constante depuis maintenant une décennie. Cependant, la possibilité d’adhérer à une mutuelle n’est pas ouverte à tous les assurés sociaux parce que le montant des cotisations à acquitter mensuellement est lui aussi victime d’une tendance haussière.